Le pont reliant l’Orient à l’Occident : projection du documentaire « La Trilogie artistique de Zao Wou-Ki » au Centre Culturel de Chine à Bruxelles

Né à Pékin en 1920, Zao Wou-Ki n’y est pourtant pas resté. Après avoir étudié à Hangzhou et été de passage à Hong Kong, il finit par s’installer à Paris, ville où il se fit connaître. Avec sa perspective interculturelle unique et ses compétences artistiques, Zao Wou-Ki a appris à la fois de l’Orient et de l’Occident.
La projection du documentaire « La Trilogie artistique de Zao Wou-Ki » a pris place le 12 mars dernier au Centre Culturel de Chine à Bruxelles. Ce film se focalise sur les trois villes correspondant aux périodes les plus importantes de la vie de l’artiste : Hangzhou, Hong Kong et Paris. Ses expériences de vie, tout comme ses productions artistiques, reflètent la fusion des cultures chinoises et occidentales. Ses peintures, une adroite combinaison d’encre de Chine, de couleurs et de mode d’expression occidentaux, ont servi à établir sa notoriété artistique sur la scène internationale.
Touché par le documentaire, le public a ensuite pu échanger avec le réalisateur, M. Yao Guoqiang. Yao Yizhi, peintre célèbre résidant actuellement à Anvers, a fait part au public de sa compréhension et de son ressenti à l’égard de l’art pictural de Zao Wou-Ki, déclarant que l’œuvre artistique de ce dernier est un pont, reliant l’Orient à l’Occident.
Une spectatrice qui allait se rendre en Chine dix jours plus tard s’est exprimée lors de cet échange : « C’était comme si je voyais 5000 ans de culture et d’histoire chinoises. C’était comme un voyage à travers le temps et l’espace, une rencontre intime avec l’âme d’une civilisation. » Elle a déclaré que son projet de vie était de rester en Chine pendant cinq mois, afin de vivre et de comprendre ces 5000 ans de culture chinoise.